Les contraintes imaginées par les technocrates, les politiques et les écologistes sur l’automobile sont vécues par la majorité de la population comme des atteintes à la liberté…
Pour ceux qui ont connu les régimes totalitaires le mot liberté a sans doute un autre sens que pour les privilégiés qui vivent dans les démocraties occidentales. En dehors de la liberté d’expression, la liberté de réunion, de manifester… celle de circuler dans le pays et au-delà est une avancée impérieuse des collectivités humaines. On pense aux esclaves d’hier, mais aussi aujourd’hui aux femmes saoudiennes, afghanes ou iraniennes sans oublier toutes les autres. Un des instruments fondamentaux de l’apprentissage puis de l’accoutumance à la liberté du corps a été et reste l’automobile, plus pratique que le cheval, plus rapide que le vélo… et dans les pays totalitaires les restrictions ont porté et continuent à se concentrer sur cet objet mythique et merveilleux. La femme saoudienne malgré ses restrictions nombreuses aspire d’abord à conduire et à pouvoir aller où elle le désire toute seule, mais le citoyen soviétique d’autrefois avait pour rêve majeur la voiture individuelle confisquée par la nomenklatur. Les Chinois d’antan , avec leurs nuées de vélos dans Pékin n’avaient d’yeux que pour les automobiles des seigneurs maoïstes. La liberté sur presque 200 ans a été symbolisée par l’existence et la possibilité d’acquisition d’une automobile, pour soi et pour sa famille : aller où on veut, quand on veut.
Mais cette liberté individuelle a été codifiée au cours du temps au nom de la défense du bien commun, c’est-à-dire que sur les chemins il faut obéir aux règles tandis que les véhicules doivent satisfaire aux normes nombreuses variables selon les époques et selon les contrées. C’est donc une liberté surveillée qui est désormais proposée à ceux qui acquièrent, conduisent ou remplissent les véhicules individuels tandis que la collectivité, l’autorité acceptée par le citoyen, légifère, punit et finit par interdire en dernier ressort pour conserver un équilibre entre la liberté individuelle et la vie en société. A chaque fois que les individus, à tort ou à raison, estiment que les arguments de la collectivité pour contraindre empiètent trop sur la liberté individuelle, il y a révolte et le premier sujet de colère est la voiture quel que soit le pays. C’est en ignorant ce fait de société que les gouvernements français ont connu leurs premiers grands déboires, comme si l’automobile était devenue la lanceuse d’alerte numéro un dans le monde moderne.
En France, il y a quarante millions de véhicules en possibilité de fonctionner, pour un pays de soixante cinq millions d’habitants, ce qui veut dire que presque tout le monde a la possibilité de faire des trajets en voiture en tant que propriétaire, famille ou ami. Toutes les contraintes administratives donnent lieu à grognes, le port de la ceinture de sécurité, le contrôle technique, les limitations de vitesse, les vignettes « Crit Air », tandis que le coût du carburant est scruté par tous les français ainsi que par les journalistes. La révolte dite des « gilets jaunes » a porté sur les taxes sur les carburants et la limitation sur les routes à 80 km/heure, mais ce qui est en cause n’est pas uniquement le porte monnaie ou la réglementation non justifiée voire abusive, c’est une atteinte à la liberté de circuler. C’est donc bien plus grave que les observations des politiques et des journalistes, ces coercitions sont des atteintes à la liberté, bien essentiel dans nos démocraties et il se trouve que l’automobile est vécue comme le témoin de cette existence ou non de la liberté « chérie ». Les contraintes imaginées par les technocrates, les politiques et les écologistes sur l’automobile, sur lesquelles il faudra revenir plus loin, sont vécues par la majorité de la population comme des atteintes à la liberté… de la même façon que les femmes saoudiennes s’estiment libres si elles ont le droit de conduire. La Commission Européenne et les Gouvernements de nos démocraties jouent donc avec le feu, comme les édiles des métropoles quand ils veulent légiférer pour le bien des peuples ou des populations en oubliant ce symbole de liberté qu’est devenu en priorité le véhicule automobile : ce n’est pas un outil de transport, de mobilité, c’est l’instrument majeur de la liberté !
Par conséquent toutes les incitations ou manipulations qui essaient de limiter l’automobile, toutes les persécutions et amendes, tous les interdits qui sont préparés et avancés jusqu’à l’interdiction programmée du véhicule à moteur thermique, jusqu’au durcissement du contrôle technique de 45 à 145 points de contrôle ne servent qu’à intensifier et nourrir la rancœur du peuple qui a le sentiment que c’est à sa liberté que l’on touche. On a beau lui dire qu’il vaut mieux pour les « petits déplacements « préférer la marche à pieds ou le vélo », lui demander de faire du « covoiturage » vertueux, d’emprunter les transports en commun, rien n’y fait et l’augmentation du prix de l’essence dont il ne comprend pas le mécanisme lui fait simplement prendre conscience que les taxes y sont majoritaires et qu’on cherche simplement à entraver sa liberté. Pour une famille, en dehors des paiements de taxis pour aller à la gare, il sera toujours préférable, moins cher optiquement, de prendre une voiture à quatre plutôt que de prendre le train. Mais même si l’on arrivait à diminuer le prix des billets, la possession d’un véhicule, la décision de l’heure du départ, celles de s’arrêter sur le trajet, ou pas, c’est un sentiment de liberté que les embouteillages ne permettent pas d’entamer ni d’effacer. Le stress de l’heure du départ n’existe pas, l’attente d’un taxi ou d’un véhicule de location à l’arrivée non plus, d’une certaine façon on transporte sa maison, les contraintes sont internes et acceptées comme telles.
Pour attaquer ce mammouth il faudrait avoir des arguments. Inciter ou punir ne suffisent plus dans le pays qui fête la prise de la Bastille tous les 14 juillet. Tant que l’on restreint les libertés sans convaincre, les autorités sont en danger, la révolte peut prendre en quelques heures car chacun vit une bureaucratie de plus en plus tatillonne et la voiture est l’occasion de la goutte de trop. Et c’est justement par là, comme si c’était le plus facile, que les gouvernants choisissent de parler, sinon d’agir. On a connu les mesures sécuritaires, les augmentations des tarifs, les volontés de dompter les automobilistes avec des caméras, de choisir les véhicules qui ont le droit de circuler dans les métropoles selon l’âge ou le numéro d’immatriculation, il y a eu les bonnets rouges et les gilets jaunes, les radars cassés ou camouflés, une augmentation de circulation sans permis depuis l’instauration du permis à points et des petites infractions conduisant à la perte de points, une multiplication des absences d’assurances, on sait donc que c’est un point sensible de la vie collective avec une incapacité d’application réelle des mesures décidées. L’automobile est un élément fragile de la vie démocratique car elle touche à autre chose que la fonctionnalité, au déplacement, elle est pour le jeune l’apprentissage de la liberté vraie, celle de circuler et de décider. Et un des points fondamentaux de ce sentiment c’est l’autonomie des véhicules existants : j’ai de l’argent, j’ai du carburant, je peux m’embarquer pour un long voyage, seul ou en compagnie, sans prévenir personne, sans ticket, sans contraintes.
En dehors de tout autre aspect scientifique, technique et industriel sur lequel on a déjà beaucoup parlé, choisir ces moments de difficultés de liberté, après le covid, pour prendre des mesures coercitives sur l’automobile avec une perte d’autonomie due aux changements de mode de propulsion et un surcoût de l’ordre de 50% du véhicule est une folie, une irresponsabilité de gouvernements et de technocrates qui n’ont pas intégré ce que représentait la voiture, l’automobile pour les populations qu’ils ont pour fonction de protéger. Leur défense c’est de dire que le jour viendra où les désagréments du départ disparaîtront ,ce sera moins cher et des millions de bornes électriques apparaîtront partout. En supposant que ce soit possible (il faudrait le démontrer pour convaincre !) il n’en reste pas moins que le moment et la procédure sont mal choisis et qu’ils sont tous en train de jouer avec des boites d’allumettes près du feu. Des Gamins ! Les populations ont et devraient avoir le choix entre les motorisations diesel, essence, hybrides ou électrique , à eux de mesurer les avantages et inconvénients de chaque type de voiture… et de décider en toute liberté ! !
Ce qui détermine l’utilisation de l’automobile, c’est sa possession!
En d’autres termes, quand on possède une voiture, on est très fortement tenté de l’utiliser, par facilité, par habitude ou parce que les coûts fixes de l’automobile sont importants et qu’on a ainsi l’impression, à tort, de « rentabiliser » cette dépense.
Malgré ce que beaucoup de gens pensent, les personnes qui vivent sans voiture sont déjà nombreuses. En moyenne dans l’Union Européenne, 27% des ménages n’ont pas de voiture, ce qui représente presque un ménage européen sur trois!
En France, 21% des ménages ne disposent pas de voiture, mais ce taux dépasse les 30% dans les villes centre des agglomérations françaises et atteint même 50% à Paris.
Enfin, rappelons que 18% des français de plus de 18 ans ne possèdent pas le permis de conduire (22% dans les villes centre des agglomérations). En outre, il apparaît que 68% des personnes ne disposant pas de voiture (appartenant à un foyer non motorisé ou n’ayant pas le permis de conduire) considèrent cette situation comme peu ou pas du tout gênante.
Ces chiffres brisent quelque peu le mythe selon lequel « tout le monde a une voiture » ou « il n’est pas possible de vivre sans voiture ». Vivre sans voiture est déjà une réalité pour beaucoup, que ce soit de manière choisie ou imposée.
L’automobile est tellement ancrée dans notre « modèle de société » qu’elle est à l’origine d’une véritable « filière-route ». En effet, derrière l’usage de l’automobile, apparaît clairement l’alliance objective entre pouvoirs publics (qui profitent de la manne de la TIPP), constructeurs automobiles, multinationales du pétrole, médias et commerces spécialisés.
Dans ce contexte, remettre en cause l’automobile dans notre société revient à être considéré, au mieux, comme un utopiste « déconnecté des réalités », et au pire, comme un idiot ou un « ennemi dangereux des libertés individuelles ».
Il est grand temps de réaffecter les sommes gigantesques dans le « tout-routier » et le « tout-automobile » vers le développement et l’entretien des transports en commun. Une piste prometteuse à explorer est la gratuité des transports en commun en milieu urbain. Actuellement, ce qui est payé par l’usager sous forme de tickets et de cartes d’abonnement ne représente, en moyenne française, pas plus de 20% des recettes des autorités organisatrices des Transports (22% pour la RATP à titre d’exemple).
Les sommes payées par les usagers remboursent ainsi à peine la fabrication des billets et autres titres de transports, l’achat et l’entretien des machines à composter, les contrôles, etc.
Il faut prendre conscience qu’on arrive à une situation absurde où on fait payer l’usager pour… contrôler qu’il paye!
La gratuité des transports en commun n’est donc pas une utopie ou une mesure économiquement non viable ; il s’agit d’un choix politique. Les marges de manœuvre financières pour développer les transports en commun et les rendre accessibles à tous existent donc et nécessitent un changement radical dans les choix qui sont faits en matière de financement public des infrastructures de transports.
Ces chiffres brisent quelque peu le mythe selon lequel « tout le monde a une voiture » ou « il n’est pas possible de vivre sans voiture ».
Vivre sans voiture est déjà une réalité pour beaucoup, que ce soit de manière choisie ou imposée.
Désolé mais je ne suis pas de votre avis du tout. Ce qui justifie l’achat d’un véhicule n’est pas le fait de sa possession mais bien de l’utilité que celle ci procure à commencer par la liberté de se mouvoir où bon nous semble. Que ce soit à titre privé ou professionnel, ce moyen de locomotion revêt d’abord le privilège d’une
Liberté : celle de se déplacer à sa guise. Pour celles et ceux qui considèrent que l’auto est un moyen de positionnement social, ce qui les enjoint à l’utiliser pour la « rentabiliser », c’est aussi une forme de liberté. Et lorsque ledit véhicule est une aberration électrique, c’est aussi une forme de liberté qui me paraît cette fois dangereuse. Car sous le fallacieux prétexte des gaz à effet de serre il est soi disant mieux de rouler électrique, mais cela n’empêchera pas l’humain de consommer toutes les réserves d’hydrocarbures qui existent, malgré tout. Enfin celles et ceux qui ne peuvent plus accéder à l’auto sont pénalisés pour la plupart par la baisse généralisée du pouvoir d’achat et des contraintes de plus en plus fortes exercées par les gouvernements successifs et non pas par simple choix prétendument vertueux.
Je ne suis pas dans le mythe, je vis avec des gens sur le terrain dans les usines que je dirige à travers la France qui angoissent d’un avenir à 2 euros le litre de carburant et une voiture électrique 50% plus chère sensible aux aléas du remplissage et des pannes électriques. L’automobile leur permet d’aller au travail et de décider selon l’humeur et le temps de s’évader de leur quotidien. Lisez mon nouveau texte Automobile et Liberté. Pendant 150 ans le monde est allé dans une direction où l’automobile à carburant a été structurante. On me dit « il faut tout changer, il y a urgence » . Je m’interroge sur tous les aspects d’une transformation non acceptée décidée par des « sachants ». Moi je ne sais pas mais ce que j’observe c’est qu’on met le bazar en Europe, que les citoyens sont réticents et que les justifications du passage du thermique à l’électrique sont médiocres. Socialement dans les usines existantes et dans les populations qui n’ont pas les moyens financiers du changement, c’est un drame ! Les démocraties peuvent-elles survivre à ce drame ? ce drame est-il nécessaire? Il me semble que c’est notre devoir de nous poser ces questions. Ceux qui « savent » ont tort.
Entièrement d’accord avec vous.
Belle tirade applicable seulement aux citadins
Comme d’habitude la France s’arrête à Paris
chacun sa vie ! mais on a effectivement le droit de vivre autrement…et de le désirer !
Monsieur Le Flock Prigent,
Merci beaucoup pour cette analyse.
Si vous me permettez, je la résumerai ainsi : l’automobile, outil ou instrument de la Liberté et de la soif de vivre et de découvrir, se trouve retourné contre les peuples par leurs représentants hors-sol et utilisé comme un dispositif d’asservissement et de culpabilisation.
Il ne reste plus qu’à souhaiter que ces représentants s’appliquent à eux-mêmes ce qu’ils imposent au peuple. Sinon le réveil va leur être douloureux…
Bonsoir Mr MAJOREL.
Après une vie professionnelle bien remplie, Je n’ai plus de voiture. Quelle liberté retrouvée!
Se passer de voiture? c’est fou! Non, enfin oui. Vous allez voir, c’est très sympa!
Pendant que mes divers relations sont coincés dans leur carapace de métal high style en écoutant des infos tristounettes ou de la musique baroque, je file tranquille, sans effort, en trottinette électrique ou en vélo électrique directement vers mon p’tit shoping ou mon rendez-vous. Tiens un métro, tiens un TER, tiens un bus. Je quitte mon 2 roues ou bien je le plie dans sa pochette et en voiture! Il pleut, il fait froid? Muni de mon équipement high design, léger et en 3 couches avec bien sur! mon casque à visière amovible que je peux ranger dans mon sac à dos, je ne crains pas les intempéries, je suis sécure et je gagne du temps dans les couloirs adaptés.
Bon, je sors ce soir, pas de trottinette car j’ai rendez-vous en costume cravate avec ma belle!.
J’appelle un beau taxi hybride et son chauffeur me ramènera à bon port avec mes « 3 grammes de champagne » en toute sécurité, pour un prix modeste compte tenu du service et de la classe de la voiture que je n’aurais pas à amortir…
Exceptionnellement, je quitte la ville pour un week-end chez des amis ou la famille, c’est loin, je reste dormir.
Pas de problème! je programme un petit covoiturage ou bien je prends une voiture en copartage (ou chez un loueur pour plus de 2 jours ) sur le parking le plus proche de chez moi. En plus elle est électrique, chargée à bloc. Je la ramène le lendemain. Je n’ai rien à faire que de la garer et la rebrancher la où elle était. La petite facture que je vais recevoir est encore une fois insignifiante par rapport à l’amortissement et l’entretien d’une voiture sur 5 ans!
Je pars en vacances pour une semaine ou plus à la montagne ou à la mer.
Un taxi m’attends en gare, mon TGV réservé. Je vais arriver frais et dispo sur mon lieu de vacances. J’ai voyagé en toute sécurité à 300 kms/h et même avec le retard classique d’une 1/2 heure de la SNCF, je suis largement en avance sur mes amis ou la famille qui voyagent en covoiturage ou pire dans leur voiture individuelle (quelle horreur!). Avec mon abonnement, je bénéficie de prix réduits et c’est largement inférieur en coût à un package « gasoil-péage-usure des pneus et des freins »… sans compter la fatigue et les risques d’accident. Arrivé sur mon lieu de vacances, je bénéficie de liaisons intercommunales en bus, de taxi locaux, de covoiturage local et même de vélo. Sans compter qu’en vacances, je privilégie la marche à pied 😉
En conclusion, avec un bilan CO2 remarquable, pour un budget largement inférieur à une voiture, son entretien, son assurance, je jouis des mêmes libertés de déplacement et j’ai quand même des amis 😉 , même « sans statut social automobile »…
Amicalement votre.
PS) J’allais oublier!
Du temps de ma vie de chef d’entreprises stressé, j’habitais une grande et belle maison, au calme de la campagne, dans un terrain clos de 8000m, à 20 km d’un grand centre urbain. Je m’en suis débarrassé pour une très jolie maison de ville dans un quartier très calme, avec un jardin sympa de 600m, une station de bus à 100m et le métro à 250m. Nous sommes HEUREUX, mon épouse et moi!
soyez heureux et surtout ne vous occupez pas des autres …
Les seules personnes n’ayant pas de véhicule que je connaisse travaillent avec des horaires flexibles principalement en ville. Ils utilisent Taxi, VTC et louent un véhicule sur leur lieu de villégiature, certain sont des écolos convaincus et se font covoiturer d’autres des élus bénéficiant de chauffeur. Ils utilisent donc la voiture des autres, ils conçoivent une vie sans avoir leur propre voiture mais ne pourraient pas sans exister sans que d’autre leur en fassent bénéficier !
Il y a une douce litanie promulguant le partage plus que la possession. Pourquoi pas une flotte nationale de véhicule autonome entretenu par l’état en libre accès et dont le coût serait calculé en fonction de votre revenu… Le collectivisme BoBo avec de l’argent magique que seuls plus riches que vous payeront. Ce qui me choque c’est que décisions ou projections sont faites sans faire de chiffrage ni de plan d’amortissement tenant en compte tous les facteurs lié au financement et à l’exploitation. C’est comme parler de stockage de l’électricité sans prendre en compte les pertes liées au transport, au coût pour redimensionnement du réseaux, au rendement des moyen de stockage et du coût de l’intermittence si on vise un mix énergétique.
Je me rends chez des clients qui m’attendent à des horaires fixes et sans voiture ce n’est pas possible. Je prends plaisir à conduire et me promène pour aller au restaurant, visiter des amis et voir du paysage car c’est mon bon plaisir. J’ose même confesser que je n’utilise pas la voiture et la moto que pour me déplacer !
Vivant près de Lyon où la ville est passée à 30Km/H, les places de parking disparaissent pour aménager des pistes à trottinettes, le prix du stationnement augmente en même temps que la verbalisation automatique. Tout est fait pour faire fuir voitures et artisans. Ils ont réussi je n’y prend plus de chantier car la perte de C.A est compensée par une meilleure marge ailleurs. Les clients ne comprennent pas toujours mon refus mais après payement abusif de stationnement, moulte contraventions, désagrément et perte de temps engendré par la circulation difficile et l’impossibilité d’être au pied du chantier la décision a été prisse. Je ne suis pas le seul et je pense que les écolos du grand Lyon n’y avaient pas pensé !
Pour en revenir au prix du carburant, les taxes n’ont jamais autant rapporté à l’état même en comptant la ristourne de 15cHT. La bonne décision aurait été de plafonner le montant globale des taxes y compris TVA sur les carburants pas de perte pour l’état et pas de taxe supplémentaire pour le consommateur. A la place de cela il sera peut être mis en place un chèque énergie/inflation/… que certains toucheront même si il n’ont pas de voiture et que d’autre payeront en plus des taxes. Tout ceci est un repoussoir au consentement à l’impôt, le gouvernement et les assemblés devraient travailler pour le bien de tous et non pas pour leur clientèle imaginaire.
Le nouvel ordre mondial pour le climat ne vaut pas mieux que communisme valait et ceci avec les conséquences que nous connaissons.